salut moi cest Tom Tom

Je suis un artiste queer qui jongle entre art visuel, photographie, interactivité et VJing — un peu comme si j’avais fusionné TouchDesigner, mon anxiété lumineuse et trois décennies de cinéma queer dans un seul corps fragile mais dramatique. Je peux citer trois films obscurs avant mon premier café, balancer le nom du directeur photo, décrire sa palette de couleurs et faire une micro-crise parce que « franchement, personne ne parle assez du travail de Natasha Braier ».

dans ma tête, il y a littéralement une map mentale des relations entre DOP et réalisateurs. Oui, c’est un super-pouvoir queer. Oui, ça s’active sans prévenir. Et non, je ne peux pas arrêter de le faire — j’ai essayé, ce n’est pas supporté par mon système d’exploitation.

Je passe sans transition de Wong Kar-wai à Céline Sciamma, de Bradford Young à Gregg Araki, et j’ai déjà spoilé un film que même le réalisateur n’avait pas encore fini de monter. Honnêtement ? Je trouve ça généreux de ma part.

Quand je ne suis pas en train de disséquer un plan-séquence comme si c’était un ex toxique, je crée des environnements interactifs, je VJ comme si la Terre en dépendait, ou je photographie mes émotions queer avec plus de subtilité que la moitié des catalogues de mode.

J’aime : les DOP sous-cotés, les installations immersives, les images trop sensibles et les potins sur qui a tourné avec quelle caméra.
Je n’aime pas : quand quelqu’un dit « Ça ressemble un peu à un Marvel, non ? » — j’ai des limites, quand même.